Les premières avancées
« Robodoc » a été le premier robot à s’être imposé dans le monde médical, c’est une machine de 2 mètres munie d’un bras avec un outil de perçage. Ce premier robot médical permet en quelques minutes seulement d’ouvrir un os pour poser un implant avec une précision totale et en toute autonomie. C’est en 1992 qu’il fut utilisé pour la première fois et il a été par la suite commercialisé en Europe et au Japon. Pour autant, ce premier chef d’œuvre médical n’a pas réussi à s’imposer à cause des infections survenues à cause des capteurs posés sur le corps du patient. Ce premier prototype fut tout de même une considérable avancée pour la chirurgie qui inspirera les futures constructions de robot. En effet, un chirurgien apporte une précision de l’ordre de 2 millimètres, quand ce robot en apporte du dixième de millimètre. Bien que la robotique médicale ait débuté il y a de ça 25 ans, seuls quelques robots sont entrés dans le domaine hospitalier. Les raisons sont multiples. Tout d’abord, la conception de robots médicaux ou chirurgicaux doit être améliorée pour proposer des systèmes plus adaptés et à plus faibles coûts. De plus, les interactions entre le médecin et le robot peuvent encore être largement améliorées.
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Les avantages pour les praticiens et les patients
La robotique permet une vision en 3D de l’intérieur du patient. On obtient donc grâce à ces outils une plus grande précision et une finesse dans l’opération effectuée. Les bénéfices sont donc multiples : confort du travail pour les chirurgiens qui gèrent leur console et de ce fait moins de fatigue et une meilleure vision de l’opération. Cependant, ce sont les patients qui sont les principaux bénéficiaires de cette nouvelle technologie. En effet, on constate une diminution des douleurs post-opératoires, une diminution des risques d’infections et de saignements.
Le marché de la robotique engendre des opportunités pour l'e-santé
La robotique progresse particulièrement dans les domaines de la santé. Nous assistons à une véritable révolution de la robotique de services. En effet, la population mondiale vieillie et différents types d’handicap se développent et incitent donc à mettre en œuvre des systèmes variés d’assistance dans le domaine de la médecine. En France, l’industrie de la robotique reste fragile car elle est composée principalement de petites et moyennes entreprises qui ne sont pas soutenues financièrement et qui peinent à se développer. Cependant, la France reste reconnue pour son excellence en matière de recherche. Le coût de ses machines reste un obstacle majeur et prive un bon nombre d’établissements de cette nouvelle technologie. Même s’ils sont utiles aux chirurgiens, ces robots suscitent des débats car ils ne sont pas encore indispensables au domaine médical. Les établissements français sont tout de même de plus en plus équipés de ces machines, ce qui dynamise ce marché qui n’est encore qu’à ses débuts. Le nombre d’emploi lié à la robotique est en constante augmentation, des nouvelles compétences sont demandées. Même si l’impact sur les emplois répétitifs est négatif, les offres d’emploi augmentent pour les techniciens hautement qualifiés, d’ingénieurs et de spécialistes. Cependant, ces emplois ne sont pas en nombre suffisant pour compenser la baisse de l’emploi en général.
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