Les kinésithérapeutes reprennent le travail en cabinet

Depuis le confinement et selon un arrêté publié samedi 18 avril au Journal officiel, les kinésithérapeutes pouvaient exercer leurs soins à distance par vidéotransmission, tout en respectant certaines conditions, comme la réalisation préalable, avec le patient, d'un premier soin par le médecin. Depuis le 28 avril, les Kinésithérapeutes peuvent rouvrir leur cabinet et recevoir de nouveau leurs clients. Nous vous proposons un éclairage sur la situation des masseurs kinésithérapeutes depuis le démarrage de la pandémie liée au coronavirus et un zoom sur ce métier, la formation nécessaire, les tâches quotidiennes ainsi que les compétences pour réussir dans cette fonction.

Reprise des kinesithérapeutes

Dans l’action des soins auprès des malades du coronavirus

Alors que leurs cabinets sont fermés, de nombreux masseurs kinésithérapeutes ont continué leur activité en clinique à l’hôpital ou en maison de retraite pour accompagner les malades du Covid 19 en voie de guérison. En effet, de nombreux malades sont restés immobiles, allongés sur leur lit pendant parfois plusieurs semaines voire plus d’un mois.

La rééducation est bien évidement nécessaire pour réapprendre à se mouvoir et marcher car beaucoup ont perdu du poids et les muscles ont fondu. Le travail du kinésithérapeute est alors indispensable et essentiel. Au-delà, des malades du Covid 19, il y a aussi tous les autres, atteints par d’autres maladies et parfois un peu oubliés pendant ce confinement.

La téléconsultation

Les « kinés » ont réalisé certains actes par téléconsultation pendant le confinement. Ils ont ainsi exercé leurs soins à distance par vidéotransmission sous certaines conditions. Ainsi, selon un arrêté publié au Journal officiel, qui complète celui du 23 mars, ils ont mis en place des mesures d’organisation du système de santé face à l’épidémie de Covid-19. 

Ces actes ont été conditionnés à la réalisation préalable, en présence du patient, d’un premier soin par le masseur-kinésithérapeute. 

Des conditions sanitaires et d’hygiène très strictes

Depuis le 28 avril, il revient à chaque kinésithérapeute de tout mettre en œuvre pour se procurer les produits de désinfection et les matériels de protection nécessaires à prévenir la transmission du virus dans son activité de soins. Kinésithérapeutes comme les patients sont invités à porter un masque au sein du cabinet et à respecter les gestes barrières afin de participer activement à freiner la propagation de l’épidémie et réduire la transmission du virus.

Il s’agit tout d’abord de reprendre en charge les patients les moins fragiles pour les soins urgents essentiels et non reportables. Bien entendu le télé-soin reste d’actualité et doit être privilégié dans l’intérêt de tous.

Quelles sont les formations requises pour exercer le métier de masseur Kinésithérapeute ?

Pour devenir kinésithérapeute, il faut obtenir le diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute. Avec un bac scientifique et ensuite une formation de trois ans, il est possible d'accéder soit par concours d'entrée dans chaque école visée soit après avoir validé, en faculté de médecine, une première année commune aux études de santé. Beaucoup d'étudiants préfèrent suivre une année préparatoire.

Quelles sont les tâches quotidiennes d’un masseur kinésithérapeute ?

La mission des masseurs-kinésithérapeutes est la rééducation. Ils interviennent auprès de patients de tous âges, des nourrissons aux personnes âgées pour effectuer des gestes réparateurs. Les « kiné » travaillent manuellement mais aussi aidés d’instruments médicaux et sportifs.

Quelles sont les compétences pour réussir dans cette voie ?

Un masseur-kinésithérapeute doit être en bonne santé. En effet en position souvent debout, il manipule des patients de poids et corpulences divers. Il doit être en mesure parfois de les soulever et de les masser vigoureusement. Il doit aussi être capable d'encourager et de motiver ses patients car ils effectuent un difficile travail de rééducation. Il doit avoir un bon sens du contact humain à la fois avec ses patients mais aussi les médecins de différentes spécialisations qu’il côtoie régulièrement.


 

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